Mode d'inclusion

19/10/2020


La mode a été objet des polémiques au cours des années autour du culte au corps et sa place dans la société. Des fois, on a l'impression que la mode est faite pour un groupe réduit de personnes à cause de la ségrégation corporelle. À l'époque, la mode évoquait une image homogène des femmes et des hommes où le corps s'adaptait à certains paramètres a ce moment-là décisif et important.


Moi aussi. Je suis entrée dans un stade de négation avec mon corps et la manière dont je l'exposais au quotidien. Ce message imposé par l'oligopole de la mode de minceur qu'il faut avoir en tête pour faire objet d'acceptation sociale qui s'accompagne  de  l'acte de montrer la place occupée et la distinction qu'on peut gagner dans la société contemporaine est plus présent qu'on y croît. Oui, il y avait un mécontent de la société, des filles, des adolescents fatigués du joug des tendances et l'impacte que celle-ci fait dans ses interactions sociales et ses relations personnelles.


Il s'a dû passer, des années même des siècles pour créer une conscience aux organisations les plus puissantes du secteur du luxe et de mode pour faire évoluer les codes et incorporer des stratégies innovatrices et créatives par et pour l'ensemble de la société. Je trouve attirante la manière dont certaines maisons haute couture incorporent des mannequins qui ne suivent pas l'usuelle, marquant ainsi une nouvelle ère. On voit tout un défilé des corps, des personnalités, des visions, des opinions lors des fashion weeks contemporaines qui d'après est un signe de pluralisme, d'avance, mais surtout d'inclusion.


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